Le cumul emploi-retraite a fait l’objet d’une modification. Les règles ont changé depuis janvier 2023. Désormais, il est possible de toucher une pension de retraite supplémentaire après avoir repris une activité après la retraite. Eh oui, c’est maintenant possible. Dans les prochaines lignes de cet article les détails.

Le nouveau cumul emploi-retraite


Depuis peu, le gouvernement a décidé une hausse de 5,2 % des retraites. L’entrée en vigueur de cette mesure sera au 1ᵉʳ janvier 2024. Certes, il s’agit d’une bonne nouvelle, mais au fond, ce montant n’arrive toujours pas à couvrir les dépenses de chaque mois. Dans ce sens, le nouveau cumul emploi-retraite reste une bonne alternative.

Pour mémoire, ce dispositif permet d’avoir une autre source de revenus professionnels pour le retraité. Par ailleurs, ils ne sont pas considérés dans le calcul de la pension de retraite. En claire, les personnes âgées qui ont repris leur activité cotisaient, mais ils n’obtenaient pas de nouveaux droits.

Maintenant les choses ont changé. À compter de janvier 2023, les retraités peuvent augmenter le niveau de leur pension à la suite des droits qu’ils ont constitués lors du nouveau cumul emploi-retraite. Il est donc possible qu’un senior qui a repris ses activités touche ses pensions de retraite liées à ses 42 ans de vie professionnelle. De surcroît, il peut également toucher une nouvelle pension de retraite à la suite des droits après une reprise ou une poursuite d’activité.

Des conditions s’imposent


Ce nouveau cumul emploi-retraite est soumis à des conditions. La première est une obligation de le déclarer auprès de la caisse de retraite de base durant le mois suivant la reprise d’activité. Les informations requises sont les noms et l’adresse de l’employeur ou de l’entreprise, la date du début d’activité, le montant et la nature des revenus.

Ensuite, il faut également avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite. Le bénéficiaire de ce nouveau cumul emploi-retraite doit également liquider l’ensemble des pensions de base et complémentaires. En outre, il doit justifier une carrière complète ou avoir atteint l’âge du taux plein de 67 ans.

Le montant maximal de cette pension est de 183 euros de plus par mois ou de 2 200 euros par an. Ce serait 5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale. Enfin, il est important que cette nouvelle pension ne soit disponible qu’après avoir fait une demande en remplissant un formulaire unique qui dépend du régime auquel le retraité appartient.