Coup dur pour les Français avec le taux de l’inflation qui a atteint les 17 % sur les produits alimentaires. Cette situation de crise incite chaque foyer à se serrer la ceinture. Par ailleurs, le gouvernement n’est pas resté sourd face à cette hausse considérable. Une négociation avec les enseignes de distribution  et les industriels serait en cours.

Inflation de 17 % sur les produits alimentaires, quelles seront les solutions apportées par Bercy ?


L’inflation met à mal le portefeuille des Français depuis quelque temps. En ce qui concerne les produits alimentaires, elle a atteint les 17 %. Par ailleurs, vu la crise qui continue de sévir, Bercy a peut-être la solution.

En effet, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge du Commerce ont demandé une collaboration avec les enseignes de distribution et aux industriels. L’objet de leur lettre est de négocier les prix des produits alimentaires.

D’ailleurs, ce serait les moindres des choses à la suite de la baisse de couts de certaines matières premières et le ralentissement de la hausse des prix de l’énergie.

Dans cette lettre, les ministres contraignent les distributeurs que ces réductions de prix à la suite de cette renégociation soient « intégralement et sans délai ».

Les industriels pas trop convaincus, rien n’est gagné


Cette décision a été saluée par les enseignes qui se sont plaints des hausses « injustifiées » imposées par les industriels. D’ailleurs, c’est également une bonne nouvelle pour les consommateurs. Toutefois, rien n’est sûr que les industriels vont accepter à renégocier sur les tarifs touchés par l’inflation de 17 % sur les produits alimentaires.

Durant son entretien avec Capital, le président de l’Adepale, Jérôme Foucault, a annoncé qu’il serait prêt à négocier, mais à certaines conditions. En effet, il a fait une mention spéciale concernant l’énergie. Pour lui, ce ne serait pas possible sans des baisses de l’énergie. De plus, son entreprise est encore confrontée à des problèmes sur l’emballage comme le carton et le plastique. Par conséquent, une baisse des prix ne sera pas possible avant l’été.

Pour mémoire, les marques ont subi une hausse de tarif de 10 % auprès des distributeurs. Par ailleurs, pour elles, ce n’est pas encore suffisant. Selon les dires de François-Xavier Apostolo, directeur général d’Harris-Briochin, certes, ils ont obtenu une hausse, mais seulement 30 % de leurs couts ont été couverts. Dans ce sens, il ne sera pas contre la renégociation, mais pour lui, il compte signaler l’inflation qui touche leurs postes de dépenses. Une affaire à suivre…