Quatre ressortissants bosniens sont accusés de vol de cartes bleues. Les victimes sont des personnes âgées réparties dans toute la France. Ces derniers ont perdu plus de 150 000 euros.

Vol de cartes bleues, 4 hommes condamnés

Le tribunal correctionnel de Quimper vient de rendre leur verdict à l’encontre de trois Bosniens âgés de 19 à 34 ans. Ils sont condamnés pour avoir subtilisé les cartes bancaires de leurs victimes. En effet, ils ont surveillé le code tapé par les personnes âgées pour faire leurs méfaits.

Ainsi, ils ont écopé d’une peine de deux ans de prison ferme pour plus d’une centaine de vols. Leurs victimes s’éparpillent dans tout l’Hexagone. Ils ont donc réussi à vole plus de 150 000 euros. Le quatrième accusé, le plus jeune, a été condamné d’un an de prison avec sursis.

Révélation sur la technique des escrocs


À la suite d’une longue enquête, les quatre individus à l’origine de vol de cartes bleues ont été incarcérés le 1er mars dernier. D’après l’annonce des forces de l’ordre, il s’agit principalement d’un épisode de « shoulder surfing ».

Cette technique commence par surveiller les actes des victimes qui utilisent leur carte bancaire. Ensuite, les escrocs regardent leur code par-dessus leurs épaules. Une fois acquis, ils peuvent utiliser la carte à leur guise comme faire des achats ou des retraits.

Grâce à des caméras de vidéosurveillance de plusieurs centres commerciaux, les gendarmes ont pu observer que les victimes ont au minimum 77 ans. De plus, la présence récurrente de quatre personnes auprès des personnes âgées a alerté les forces de l’ordre. Ce qui a mené à une enquête approfondie depuis janvier dernier afin de trouver les coupables.

Des actes de vols de cartes bleues répandus dans toute l’Europe


Les enquêteurs ont déterminé au cours de l’investigation que ce groupe de criminel a commis les mêmes actes similaires en Espagne, en Italie, en Suisse, en Croatie, en Allemagne et maintenant en France.

Ainsi, les quatre suspects ont été interpelés fin février dans un hôtel de Corrèze grâce à des surveillances transfrontalières. Ils ont eu en leur possession 12 000 euros, leur butin pendant les trois jours précédents.